Henri Maître
Les Minorités de la Chine du Sud et de l'Asie du Sud-Est
Où trouver des témoignages de leur culture ?
Les musées des Minorités
Au Guizhou
- Le musée provincial du Guizhou à Guiyang
C'est un gigantesque musée, au centre ville, sur l'avenue de Beijing, protégé des mauvais esprits par la statue du Président Mao.
Face à lui se dresse un assez terrifiant monument constitué de 4 lushengs d'or entrecroisés. Le musée présente, sans beaucoup d'explications, de belles collections
des minorités régionales : des Miaos, Dongs, Shuis, Tujias, Yis, Yaos, Bouyis. La présentation d'une grande quantité de costumes
regroupés par nationalités, est agréable. On peut tourner autour des modèles, ce qui est rare, mais l'éclairage, qui crée beaucoup de reflets, rend
l'observation souvent difficile. Belles collections de tissus, de chaussures, de parures et de masques d'origines variées.
- Le musée des minorités Miaos et Dongs de Kaili (Musée culturel des Minorités de la préfecture de Qiandongnan)
Le musée des minorités de Kaili est situé dans un imposant bâtiment moderne auquel on accède par une volée d'escaliers.
Il n'était pas totalement ouvert en 2016 mais présentait déjà de très belles collections. Si les Dongs et les Miaos forment la partie
principale des oeuvres présentées (nous sommes au coeur d'une région autonome Miaos/Dongs), avec une collection exceptionnellement riche de
tenues de ces minorités, les collections ne se limitent pas à ces seules ethnies : les Shuis, les Mulaos, les Yaos, les Yis, les Tujias, les Zhuangs
sont aussi assez bien représentés. On apprécie une remarquable collection de coiffes de cérémonie en argent.
Ce musée offre également une approche très pédagogique des diverses formes de broderies, très
brillamment illustrée. On trouve aussi des vitrines dédiées aux bois sculptés : cannes, fenêtres, corniches, plats, instruments de musique.
Un remarquable musée qui réclame une longue attention.
Notons qu'il est en concurrence avec un musée de l'artisanat Miao et Dong, entreprise commerciale à l'attention des cars de
touristes (et à ce titre il n'est pas ouvert aux touristes individuels) qui offre un très vaste choix d'imitations de tissus et de poteries authentiquement copiées.
- Entre HuangPing et Shibing : la villa Feiyunya
Feiyunya, nuages sur les falaises, villa construite au cours des deux dernières
dynasties, Ming et Ding, elle est en partie plusieurs fois centenaire. Il s'agit d'une élégante
construction dans un bouquet de verdure escaladant une colline, quelque chose un peu comme une
maison de campagne ou un relais de poste. Elle s'ouvre par une délicate porte ancienne aux niches
habitées de personnages de terre vernissée, puis se prolonge par une cour ombragée, bordée d'une
rivière d'un côté, de bâtiments bas de l'autre. Ils ont été transformés en un petit musée des
minorités où les vêtements occupent la place d'honneur. La cour s'échappe ensuite à travers
les arbres, à l'assaut de la colline où elle rallie les petits kiosques en pagode d'un temple.
La finesse de l'architecture et la richesse travaillée de la composition sont là en écho aux
bois noirs et aux schémas désordonnés des villages Ges et Miaos de la région. Sa collection de vêtements est
très modeste : une douzaine de mannequins en tout : Miaos, Dongs, Yis, Ges, Tujias, avec des tenues
simples de la vie ordinaire. Quelques instruments de musique et quelques pièces d'artisanat complètent
cette collection.
- Le musée de la Minorité Buyi à Zhenshan
pas vu ...
Au Yunnan
- Le musée des nationalités du Yunnan à Haigeng (Kunming)
Il s'ouvre au Sud de la ville, dans un grand parc à l'extrémité Nord du lac Dian.
C'est l'un des musées les plus complets couvrant très largement tous les aspects de la tradition des diverses minorités.
Il fait bien sûr la part belle aux minorités du Yunnan et présente à ce titre une collection sans égale
de tenues des populations souvent mal décrites : les Achangs, les Lusis, les Jinos, les De'angs, les Shuis, les
Pumis, les Lahus. Les costumes de ces ethnies complètent des collections plus classiques de Daïs, de Baïs,
de Yis, de Tibétains, de Naxis, de Yaos, d'Hanis et de Zhuangs. On apprécie des vitrines richement garnies pour comparer
les bracelets d'argent ou les broderies de sacs, les coiffes ou les broches de poitrine de diverses origines. Une galerie
est réservée aux habits et objets des divers cultes. Une autre regroupe les transmissions matérielles des messages,
écritures dans les rares cas où elles étaient pratiquées, sceaux, planchettes de bois brulées ou peintes, omoplates
de bétail, ficelles nouées, ... Une galerie rassemble les masques, expression religieuse parfois, ou païenne,
au croisement du théatre populaire et de la fête paysanne. Elle se développe ensuite autour des peintures, des
sculptures et du petit artisanat de bois tourné ou sculpté, ainsi que des poteries, des céramiques, des tuiles de faîtière,
tout un attirail assez insignifiant et d'une qualité intrinsèque médiocre, mais qui dans son ensemble et sa confrontation
apporte une vision très complète de ces minorités en ce qu'elles s'opposent et se ressemblent.
- Le parc ethnologique de Kunming
Il est très proche du musée des nationalités et occupe un vaste parc. Il reconstitue dans des petits bouquets de
maison des villages avec l'architecture et la disposition propre à chaque minorité. Des figurants en costumes assurent une animation :
vie de famille, fabrication et vente d'artisanat ou de cuisine locale. A heures fixes, des spectacles mettent en scène des
chants, des danses, des luttes, rappelant ce que l'on aurait pu trouver dans le pays. La face artificielle de ces reconstitutions
ne peut manquer de sauter aux yeux : les acteurs ne sont pas toujours très bons, beaucoup n'appartiennent pas à l'ethnie qu'ils
représentent, d'autres expriment ouvertement leur ennui devant le faible intérêt de leurs prestations, mais surtout, les touristes partout
rappellent au visiteur que c'est le même principe ici que dans un zoo : on vient pour voir, le plus près possible. Néanmoins, on recommandera
cette visite à ceux qui souhaitent acquérir en quelques heures un apperçu de la diversité des minorités du Yunnan, ainsi
qu'à ceux qui n'auront pas l'occasion de visiter les Vas, perdus au Sud, les Lisus de la frontière de la Birmanie ou les Mosus
perdus dans leur montagne. Il n'y a guère d'autre espoir de rencontrer une telle variété de minorités si l'on ne s'installe pas
pour des mois au Yunnan.
Un vaste auditorium au sein du parc accueille également des chorégraphies à grand spectacle (force kilowatts, multiples grands écrans, ...)
toujours fondées sur les mythologies et les contes des minorités, avec d'amples troupes, de beaux costumes et des rythmes peu ou prou
inspirés des traditions populaires. On peut s'en passer, mais celà a incontestablement un charme sui generis.
- Le musée provincial du Yunnan à Kunming
Transporté du centre ville dans un superbe bâtiment de brique rouge, en forme de fortin (on dit que c'est un
reflet de la Forêt de Pierres voisine), au Sud de la ville, il couvre très généreusement
et l'histoire (très ancienne) de cette province et son art. Une partie y est naturellement dédiée aux minorités mais qu'il faudra souvent
chercher, soit parmi les bijoux (de très beaux bracelets d'argent par exemple, Lahus, Was ou Hainis), soit parmi les brocards (les Yis,
les Miaos et les Daïs y sont particulièrement représentés), soit enfin parmi les objets de culte (et ce sont naturellement les Tibétains,
les Yis et les Naxis qui seront très exposés). C'est un musée que l'on ira voir surtout pour ses superbes bronzes bimillénaires du royaume
de Dian.
- Le petit musée Yi de Nuohei près de Lunnan et Shilling
C'est à l'opposé des précédents un minuscule musée qu'ignorent les guides et visites, dans un
village de quelques centaines d'âmes, au coeur des populations Yis/Sanis de la région de Shilling (la forêt de pierres). Il faudra demander la
clef à un habitant car nul guichet ici pour attendre un improbable touriste.
Ce village est remarquable par ses tours à sécher le tabac et s'ennorgueillit d'avoir abrité Mao Dzedoung qui s'y est
briêvement réfugié au cours de la Longue Marche. Donnant sur la grand-place du village, abrité
par une vaste grange de plain-pied, le musée ne comporte qu'une salle en longueur où sont regroupés, sans même une
vitrine, des objets hétéroclites de la vie paysanne, des pièces d'habillement très populaire, des photographies ou des découpes
de journaux qui reflètent le quotidien de ces populations au cours du XXe siècle essentiellement. On ne manquera pas d'être
frappé par ces blouses qui portent encore toutes les traces d'un long usage, ces pantalons rafistolés maintes fois, ces bonnets
d'enfants tachés, recousus et rapiécés, témoins d'usages successifs. Que toutes ces pièces pendent maladroitement à un clou, leur confère
la vie qu'aucun autre musée n'offrira jamais car ces tuniques sont là comme elles étaient accrochées aux poutres des fermes,
les unes à côté des autres, sans prétention de splendeur ou de gloire. L'anti-musée en quelque sorte.
- Le musée ethnique de Jinghong au Xishuangbanna (Yunnan du Sud), dit "musée Daï"
Ce vaste musée, récemment installé au Sud-Ouest de la ville, dans un très beau bâtiment moderne rassemble toute l'offre en
minorités de cette région frontalière du Viet-Nam et de la Birmanie. Ce sont les Daïs surtout qui tiennent le haut du pavé,
mais le musée rassemble aussi des éléments Hanis, Lahus, Bulangs, Jinuos, Yis, Miaos, Yaos, Huis, Was, Zhuangs et Jinpos.
Chaque minorité se voit accordées quelques vitrines où se retrouvent les vêtements, bien sûr, généralement de la vie quotidienne,
les bijoux également, mais aussi quelques artéfacts d'artisanat ou des instruments de cuisine ou de musique.
- Le musée du jardin botanique Wang Tang Shu de Menglun au Xishuangbanna (Yunnan du Sud)
Ceux qui iront tout au Sud du Yunnan ne rateront probablement pas l'exceptionnel jardin botanique
de Menglun, maintenu par l'Académie des Sciences. Au fond du jardin ils ne verront peut-être pas ce bâtiment bas qui abrite
un petit musée, assez moderne. Il héberge la reconstruction d'une chambre à coucher Daï et quelques pièces de broderies Daïs, Hanis
et Yaos, quelques masques, des sacs. Peu de chose en vérité.
- Le musée Hani entre Jinghong et Jingzhe au Xishuangbanna (Yunnan du Sud)
Sur la route de l'Ouest, à une trentaine de kilomètres du centre de Jinghong, ce petit musée regroupe dans
un bâtiment très informel une belle collection de tenues Hanis. Pas de vitrines, mais des mannequins distribués dans une vaste pièce
avec très peu de commentaires mais une large variété de robes courtes brodées, à boutons d'argents et gros sequins en ribambelles,
des coiffes en cône tronqué ou en chéche, avec des pompons de toutes les couleurs, des colliers faits d'un jonc d'argent ou de quelques
coquillages, des jambières aux teintes vives, lacées derrière le mollet. Des panneaux expliquent en chinois l'étalement des couleurs
dans les motifs ou leur géométrie qui expriment de façon très normalisée l'activité et l'histoire des porteurs.
- De minuscules musées de minorités au Xishuangbanna (Yunnan du Sud)
Ils méritent à peine d'être cités, regroupant quelques bricoles, pas trop anciennes, pas trop jolies, mais
issues de minorités rares : dans des parcs ethniques, le premier, Jinhuo, à quelques dizaines de kilomètres à l'Est de Jinhong,
le second, Lahu, près de Meng YuanZhen. Quelques vêtements, quelques accessoires de la vie quotidienne, généralement en bois.
Au Sichuan
- Le musée provincial du Sichuan à Chengdu
Il est situé au sud du centre ville, dans un très grand bâtiment très moderne.
Il couvre de nombreux domaines (très beaux jades en particulier), mais la partie consacrée aux minorités est très vaste. Les collections concernant
les Yis d'une part et les Tibétains d'autre part (les deux grandes minorités du Sichuan) sont
d'une grande richesse : vêtements divers, bijoux, mais aussi outils, textes, masques. Quelques habits Miaos, Tujias et
Qiangs complètent ces collections.
- Le musée de l'université des minorités de Chengdu
Situé dans le Sud-Est de Chengdu, ce petit musée que l'on trouvera difficilement dans l'université Minzhu
où il n'est pas bien mis en valeur, est dédié aux arts (porcelaines, soieries, marionnettes de cuir, bibelots, statuaire gréco-bouddhique).
Il consacre cependant quelques vitrines aux minorités : les Yis, les Tujias, les Tibétains surtout, mais aussi les Mosuos (le lac
Lugu est à la frontière du Yunnan) et les Qiangs, plus rares encore qui se trouvent dans le Nord-Ouest de Chengdu où ils sont célèbres
pour leurs tours de guet.
- Le musée de la société esclavagiste Yi de Liangshan à Xichang (Sud-Yunnan)
Curieux nom et et curieux objet pour un musée. Il y a dans son titre 40 ans de traditions maoïstes pour un musée à la
gloire d'une des minorités les plus débattues du Sud-Ouest (oublions un instant les Tibétains et les Ouïghours). Le grand peuple Yi,
civilisation raffinée qui a tenu tête aux Hans sur les marches de l'Himalaya, s'est fourvoyé dans un soutien au Kuomintang avant de
se rallier in extrémis aux troupes de Mao dans un accord toujours célébré comme un prodige de diplomatie (et un miracle du Mao Taï !). Peuple turbulent, exagérément
oublié lors des redéploiements de la République et toujours frondeur sous Xi Jinping. Il lui est offert ici un gigantesque musée face au
lac Qionghai. Il déploie une collection assez unique de costumes, des champs aux fêtes princières, des armures, des bijoux (en or, ce qui n'est
pas si fréquent), des peintures ...
- Le musée Mosuo du Lac Lugu
Situé près du quai Boshu, près du pont des mariages, aucun souvenir ...
Au Hubei
Le musée de l'université des minorités de Wuhan
Abrité dans un petit bâtiment bas, moderne, à l'Est de la ville, près des lacs, ce musée est l'un de ceux qui ont été réunis
bien loin du coeur des
minorités. Pourtant il regroupe une intéressante collection, constituée de quelques costumes (Miao, Li, Yao, Tsujia, ...), d'objets de parure,
de broderies et d'instruments de musique.
Le musée de Enshi
Ce musée est installé à l'Ouest du Hubei, pas très loin de Chongqin, au coeur du pays Tujia. C'est donc tout naturellement
aux Tujia qu'il est consacré. Il occupe un très beau bâtiment de pierre blanche, orné de fresques décrivant l'épopée du peuple Tujia depuis les
aventures du Seigneur Lin, transformé en tigre blanc. A côté des traditionnelles collections de vêtements, de bijoux et de masques (Tujias bien sûr,
mais aussi parfois Miaos), il se distingue par une collection de saynettes où des personnages occupent des rôles de
la vie quotidienne dans des décors un peu kitsch de boutique, de ferme, de cuisine, de jardin, ...
Au Zhejiang
Le musée de de la Soie et de la Mode de Hangzhou au Zhejiang
Dans l'une des capitales chinoises de la soie (les deux autres étant ses rivales Souzhou et Nanjing), le musée de la soie organise de belles expositions
semi-permanentes consacrées aux vêtements et bijoux des minorités. En mars 2018 c'était une très belle exposition sur les Miaos
que l'on pouvait y voir, avec une très riche collection de tenues reflétant bien la variété des couleurs et des coupes.
Le musée provincial du Zhejiang
En parallele, le musée provincial du Zhejiang sur ses deux sites (l'un à l'ouest de la ville, l'autre au centre ville) présentait deux expositions, l'une sur les
trésors tibétains des musées de Lhassa (art religieux essentiellement), l'autre sur la minorité mongole (sur la vie quotidienne).
A Shanghaï
Au coeur même de la Chine ultra-moderne, Shanghaï a regroupé
sur la place du Peuple, dans un bâtiment tout neuf, d'élégantes collections choisies avec le plus grand soin : jades, peintures, porcelaines,
sceaux, et bien sûr minorités, quoique l'on soit bien loin de leurs lieux d'expression. Les trois salles qui leur sont consacrées couvrent
de façon assez égale toutes les minorités : des Mandchous aux Ouïghours, des Mongols aux Lis de l'île d'Haïnan. Peu de pièces pour chacune
donc. Pas de redondance comme dans beaucoup d'autres musées et quelques absences (les Mosuos, Les Lisus, les Pumis, les Shues, les Suis,
entre autres), mais des noms nouveaux pour l'habitué du Sud-Ouest : les Oroqens (de Mongolie),
les Hehzens (de Sibérie), les Gaoshans (de Taïwan), les Tus (du Qinghai au bord du lac Kokonor)... Peu de pièces, mais toutes remarquables :
des costumes complets, avec coiffes, chaussures et parures,
reflétant des jours de fête sans ostentation excessive. Des matériaux de belle qualité, aux broderies délicates. Des accessoires choisis : tabatières,
épingles à cheveux, broches, sacs à poudre. On notera plusieurs belles pièces mandchoues, un splendide manteau oroqen, de peau blanche, un costume d'homme hehzen en
peau de saumon, et une très belle tenue rituelle dong.
L'exposition se complète d'une collection de masques de théatre nuo des Tujias du Guizhou et de masques religieux grotesques tibétains.
Au Vietnam
Le musée d'ethnographie d'Hanoï :
(le Vietnam Museum of Ethnology) est une très vaste installation
située dans le quartier de Cau Giay, donc un peu éloignée du centre touristique, dotée à la fois des objets muséologiques traditionnels (bijoux, costumes, instruments), mais
aussi de reconstructions de maisons typiques des minorités. Il présente de façon très raisonnée les 54 minorités du Vietnam, avec des
documents très didactiques (en viet, en anglais et en français). Ces minorités ne sont pas les mêmes que les 55 minorités chinoises,
mais beaucoup se retrouvent de part et d'autre de la frontière avec quelques nuances : les Miaos ici dénomés Mhongs, les Yaos (appelés Daos), les Yis
(qui s'appellent encore ici Lolos), les Daïs (ce sont ici les Thays), ... Les collections n'ont pas l'opulence des musées chinois et leur présentation
est parfois un peu vétuste, mais les pièces sont bien choisies et les commentaires très intelligents. Par ailleurs, les reconstructions d'habitations
(en particulier les bâtiments collectifs E-dé ou Bahnar) sont très impressionnantes. Enfin, on suivra avec intérêt de très nombreux documentaires
retraçant la vie quotidienne ainsi que les cérémonies (mariages, enterrements, ...) des minorités. Notons que beaucoup de documents proviennent de la période de l'occupation française des
années 50, une période très mal couverte en Chine.
Sites du musée : le site officiel,
les collections Daos, Tays et Hmongs,
les autres collections (autres minorités) et l'architecture
En France
- Au musée des Arts Premiers Jacques Chirac, quai Branly à Paris : il n'y a malheureusement que très peu de pièces se
rapportant aux minorités: une petite poignée de jupes aux mille plis et quelques tissus miaos et yaos issus du Guizhou et du Viet-Nam,
très peu de textes, pas de vidéos. Le curieux devra
se tourner vers la bibliothèque et la médiathèque pour compléter son information.
- Le musée Guimet : il ne couvre que la culture Han classique et n'a aucune référence aux Minorités
- Le musée Albert Kahn fermé
- Le musée yao d'Avallon :
Le Musée d'Avallon est un exceptionnel
et improbable recueil
de la culture Yao au coeur de la Bourgogne : Yao de Chine, du Viet-Nam et du Cambodge.
Sa collection de costumes est incontestablement la plus riche et la plus variée qui nous a été donné de voir. Concentrée sur cette
seule ethnie, elle regroupe plus de 30 costumes complets en parfait état. Elle est complétée par des objets de culte, des documents
historiques et des pièces d'artisanat qui éclairent remarquablement cette minorité.
Votre visite privée du musée.
- La collection Antoine de Galbert : Le Monde en tête" au Musée des Confluences de Lyon (juin 2019, septembre 2020) - une collection exceptionnelle
de coiffes akha, yao, bai, miao, tibétaines, mongoles, yi ... (entre autres).
carte des pays concernés |
courte bibliographie |
chronologie des dynasties chinoises |
classification des minorités
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le musée provincial du Sichuan à Chengdu.
le musée des Minorités du Guizhou à Guiyang Shanghai, les lushengs d'or et Chairman Mao
le musée de la société esclavagiste Yi de Liangshan à Xichang
le musée des nationalités du Yunnan à Kunming.
le musée provincial du Yunnan à Kunming
le musée de Shanghai sur la place du Peuple.
le musée ethnique Yi de Nuohei près de Lunnan
le musée provincial du Yunnan à Kunming
le musée d'ethnographie de Hanoï
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