Ligurie - Italie du Nord - Août
2013
Cinq villages accrochés à la montagne, plongeant dans la méditerranée, reliés par le chemin de fer comme les perles d'un chapelet. Les sentiers de montagne aussi les rattachent. Lorsque les orages ne les ont pas emportés, ils serpentent entre les vignes et les oliviers sur la corniche rouge. Maisons en grappes roses, jaunes, vertes, se disputant l'accès au soleil et protégeant leurs ressources d'ombres profondes, églises modestes aux rosaces flamboyantes, ports encombrés de baigneurs, filets de pêche aux fenêtres, chapardant le soleil aux étendages des lavandières, le disputant à leurs chemises et à leurs draps. |
La Superbe, les Palais innombrables aux peintures gommées par les ans ; les églises croulant sous les ors baroques des chandeliers et des statues, les peintures de maîtres dans chaque alcôve, les façades magnifiques, rayées des barres noires et blanches de leurs marbres ; les volées d'escaliers à l'assaut des collines ; les avenues à arcades ouvrant sur le ruissellement des bassins et l'éclat des fontaines, les ruelles, lovées autour des palais, les enserrant de leurs canyons profonds et parfumés, aux entrées de portes noires comme autant d'enfers ; ses terrasses au dessus du port, narguant les grues et les hangars de leurs naïades. Superbe, se prétend-elle, Superbe elle est ! |
Une image de plages, trompeuse, pour introduire quelques édifices sacrés, tout petit échantillonnage des ressources multiples et néanmoins historiques qui jalonnent la corniche et jonchent les plaines côtières de Gênes à Vintimille
|
|
|
Henri Maître, septembre 2013
Retour à la
page des voyages