Non, le Ladakh n'est ni le Népal, ni le Boutan, ni le Sikkim. Avec le Zanskar c'est l'une des vallées indiennes de l'Himalaya, dans la province du Jammu et Cachemire, coincée entre la Chine à l'Est et le Pakistan au Nord-Ouest.
Ouverts aux touristes depuis bien peu de temps, le Zanskar et le Ladakh offrent des paysages grandioses qui s'échelonnent entre 3500 m et plus de 7000m, paysages de vallées profondes parfois comblées de sédiments alluviaux, mais toujours cernés par le chaos des plaques tectoniques qui se sont fracassées dans cette zone au gré des errances du sous-continent indien. Le Ladakh a une population à dominante bouddhiste, surtout dans la haute vallée de l'Indus, exceptée dans le Nord, la région du Purig, aux frontières du Pakistan et à majorité musulmane. Le Zanskar est plutôt bouddhiste. Mais ces deux vallées sont avant tout des lieux de croisement des grandes caravanes qui reliaient l'Inde à la Chine ou la Perse au Tibet. De ces échanges sont nées des populations ouvertes et affables, des architectures contrastées, des arts mélangés et subtiles ou les influences se mêlent intimement.
Débuté aux frontières de la Chine (à l'Est) et du Pakistan, (à l'Ouest), dans l'état le plus septentrional de l'Inde (le Jammu et Cachemire), au coeur de la chaîne himalayenne, un voyage en bus, trek et train.
Les diablotins des camions ladhakis vous conduiront, si vous clickez sans trembler, sur les chemins mémorables de l'Inde du Nord.
Dans la haute vallée de l'Indus, au départ de Leh, ... |
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Puis sur la route vers le Nord-Ouest, en direction du Pakistan ... |
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Pied-à-terre ! début du trek à Padum, coeur du Zanskar, au carrefour de rivières, jaunes comme du miel, ... |
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Arrivée à Manali à travers les paysages luxuriants de la Suisse himalayenne ... |
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Un tout petit portrait de Delhi, la capitale au visage de Janus... | |
Les fleurs, partout, comme autant d'étoiles, ... |
Et pour ceux qui aiment vraiment les diablotins, voici une petite visite aux camions ladakhis qui les portent sur leur face avant pour chasser le mauvais oeil.
Merci à Terres d'Aventure et Adventure Tours, à Hassim et à Diesel et à leur équipe, aux onze marcheurs matinaux et au millard d'indiens si gentils. Merci enfin à une grande compagnie aérienne batave (dont on taira le nom) pour sa capacité à faire rebondir un banal voyage en avion.
Et bien sûr, un renvoi aux indispensables littératures : 1 et 2(merci RG et Frederick Peeters pour ces aides bienvenues).
@ Henri Maître - Septembre 2006